Vote au parlement : Défaite sur les OGM, victoire sur la consommation d’animaux clonés.

Publié le par Agence africaine d'information

Le Parlement interdit la consommation d'animaux clonés mais n’oblige pas de mentionner, sur les produits viandeux, si les animaux ont été nourris aux OGM. C’est un sentiment contrasté qui habitait Marc Tarabella,  Eurodéputé PS en charge de la protection du consommateur, à l’issue du vote à Strasbourg ce midi en séance plénière. 

 Ce midi était votée une résolution législative  interdisant la mise sur le marché d’animaux clônés

Les raisons sont nombreuses : 

  • Trop peu d’études scientifiques existent à propos des conséquences potentielles sur le consommateur.  Les échantillons testés sont également trop restreints pour exclure tout risque pour le consommateur
  • les procédures de clonage ne sont pas encore au point ; beaucoup d’animaux clonés meurent prématurément de malformations ou d'insuffisances (cardiovasculaires, hépatiques, respiratoires, immunitaires …) 
  • le clonage réduirait notablement la diversité génétique au sein des cheptels, renforçant par la même occasion la possibilité que des troupeaux entiers soient décimés par des maladies qu'ils sont susceptibles de contracter, 
  • parce que le clonage d'animaux aux fins de production alimentaire met sérieusement en danger le modèle agricole européen, basé sur la qualité des produits ainsi que sur le respect de l'environnement et de règles strictes de bien-être des animaux.

« Nous devions garantir aux consommateurs une viande de qualité sur laquelle ne plane aucun doute. De plus, le clonage n’offre pas assez de garanties de qualité et continue de poser de sérieuses questions éthiques  » ajoute Marc Tarabella.

 

Dans cette même résolution législative devait également figurer  une obligation de mention concernant la présence d'OGM dans l'alimentation des animaux. Cette disposition a été rejetée de justesse par une faible majorité.

 Marc Tarabella, en charge de la protection du consommateur,  estime que ne pas avertir le consommateur, c’est lui mentir :  « Alors que nous nous battons pour plus de traçabilité des aliments, on lui refuse une réelle transparence sur ce qu’il mange. N’en déplaise à certains, le consommateur a le droit de choisir en toute connaissance de cause ce qu’il met dans son assiette. »

 AFI///07072010//RB

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